3 Le calcul et systèmes distribués
Dans un monde hyper-numérisé, la demande de puissance de calcul et de capacités de stockage croît, tandis que la numérisation intensive des fonctions nécessite des traitements plus complexes et au plus proche des usages réels. Dans les deux cas, la réduction des besoins énergétiques est cruciale.Deux axes sont ainsi explorés :
- l’intégration de technologies micro-nanoélectroniques pour proposer des modèles de calcul haute performance et très basse consommation, réduisant ainsi l’empreinte carbone des centres de calcul.
- la conception conjointe logicielle et matérielle d’architectures de calcul pour l’intégration de fonctions à base d’IA au plus près des données dans des composants embarqués.Ces recherches sont soutenues par une plateforme européenne pour accélérer l’expérimentation et la conception d’innovations dans le domaine du calcul. (cf. encart DECIDE).
Parallèlement, le déploiement massif du numérique exige une continuité opérationnelle du cloud à l’embarqué. Des programmes de recherche se concentrent sur la collecte et la remontée des données depuis les équipements jusqu’aux serveurs locaux, voire sur le cloud. Cela nécessite des avancées sur l’abstraction des couches de communication, la mise en place d’orchestrateurs, des mécanismes de traçabilité et de sécurisation des données. Les projets OTPaaS et Data4IndustryX abordent ces enjeux (cf. cette page).
Enfin, le potentiel d’apport des approches à base de calcul quantique pose de nouvelles questions aussi bien sur les technologies de calcul, les méthodes de programmation, de compilation, mais également sur l’évaluation des performances, comme mentionné dans l’encart QLoop sur cette page.

Trois résultats importants couvrant quantique, embarqué et calcul haute performance dans le cloud (HPC) :
